poèmes

Poèmes



Le Miroir tendu entre les Montagnes



Voici l'enfant en toi tout au milieu du monde
Qui parle et ne pense pas
Qu'apprendre à sourire et compter jusqu'à toi

Voici l'enfant qui marche

Riant il cherche les nuages
Les teintes des cris d'argent

Il marche à voix morte dans le noir

Voici l'enfant voici le feu
En toi tout au milieu des ombres
Juste un jeu de lumière

Toujours trébuchant



L'aube sous la terre



Il trempe son pain dans sa nuit
Il s'énumère avec tendresse
Calypso il collapse
Il trille en douce
S'encapsule de cartilages
Il est traque
Déblatère
Boit son lait avant l'heure
Ne voit d'yeux que la lueur
La larme pointée

Son visage est en grêle
Ses paupières de glace
Sa vie avant l'heure
Ses mondes n'ont pas d'air
Il en cherche



La nuit étirée, l'aube sous la terre



Elan étendu : noces
Paravents de haut en bas, tirés
Vent tendu dans ses rires
Sa voix en départ, calibrée pour le ciel
En caresse vide
Empreinte vive de doigts nus

L'aube à n'en plus finir, tombe des flots
Le tunnel est au bout du chemin

Pour me soutenir
Si je tombe avant
La nuit :
Attente des bras
Lumineux
Et de rêche et tendre étoile
D'espace scellée
A son corps défendant



Journalier



le portrait de sa vie le regarde coi tandis que soi crève et redestine chacun de ses instants qui trempés dans la foi feront de très jolies heures



Inadvertance



Par avance j'apprivoise
Sa disparition
Par temps de neige par temps de glace

Chacun voit son ombre à sa porte

Par tant de glace par tant de neige
J'appréhende par avance
Sa disparition



Hiver : l'attente vague



Cherche pâle
Ô
Pâle
Pâle lac de décembre
Clameur d'hiver, descendre
Percée de neige
Attendre
Âme qu'assiège
Le temps
Ô
Lente cerne
Lâche palais de cendre
Latente peine
Cherche reine
Haleur
Rame, meurt
Ô
Temple
Lame de fond
Douleur
Pleure
Douce soeur
De l'onde



Gouffre



Voix qui plane le coeur qui tremble

N'accroche pas
N'approche pas

Passe et les reflets

Appel qui plane la voix qui creuse, descend
Laisse couler
Ouvre l'irisée, l'horizon de l'eau
Charme
Douceur émane
Les paumes près du feu
Et là, là
Où l'air est doux et tout appel
Vit
Il y est répondu



Quelque Foi



Où peut être le temps
Le monde froid
L'eau les couleurs de ton absence ?
Ou, peut-être
Les perspectives d'apocalypse
Mises en lumières



Escapade



Ils me détruisent les digues du dedans
Ils mettent en avant les choses à ne pas faire
Ils poursuivent à petits cris leurs discours incessants
Imprécis, dérangeant les tas de terre
Accumulés par la montée des ans
Ils parlent à petits pas, caquetant, de métal
Si bien qu'il faut ériger vite des bagages en bois
Laisser vite ses pieds traîner rapides sur les rails
Laisser frotter la tête, et s'allumer les feux de joie
Sirène bat la campagne et tes yeux clos mugissants
Battent l'ouverture des portières - auvents
Le vent s'engouffre, dehors, il fait si mal ; les champs :
Prairies modernes du silence
Cérémonies de cathédrales, de chairs et d'innocence
Où s'écarquille ton geste sous la lenteur du temps



Corde de soie



Il a fallu nous lire qu'en ce monde vivant
Ce que nous pourrions dire serait ignoré
Et retenu contre nous
Si près de la pomme d'adam
Par où passe le souffle et le sang fragile



Chute astrale



- Le souverain s'en va, se souvient et voit
Son corps glacé d'effroi
Dans son manteau de roi
Il voit sa couronne de travers
Et son royaume de chiens
Il s'en va et s'en revient et elle n'est plus là
- Quoi ?
- La guerre.
Et la couronne tombait à terre



Bulle



Je vis au dessus, un peu, d'une surface claire - argentée
Comme l'air par en dessous vu, à travers l'eau
Je les vois, autres, masses confuses et menaçantes
Certainement pas claires
Mais opaques et occasionnant bien des oublis par la gravité qu'ils engendrent
C'est à dire que je suis sans poids
Et qu'en leurs cercles d'influences fatalement elles m'attirent
Et m'oublient de moi-même



Abdication



Une parole sous l'hymne défaite
Une main la détourne et laisse parler
Caresse des temps qu'il entoure
Il tombera un autre jour
Sous les grimaces
Recherchant sous la glace les mots qui l'ont laissé taire
Les laissant traîner alentour
Il aura ce sourire
Que détache le temps
Le froid ne sera plus qu'un ciel



Les jeux écartés de l'architecte



Le temps a oublié de fermer la porte
Mais c'est le regard des choses qui change
Ce sont les songes qui t'étourdissent

Seul dans la pente de ton geste
Le juste vouloir qui l'innocente
Les paupières les rythmes doucement

Tout au bout de l'année
Décalant les sons
Les couleurs déçues

Commune offrande et la distance
Se glace et se réduit
L'espace qui d'habitude

Prenait appui entre nos vies



Les Mains des Statues



sourire où se perdait l'empreinte de ses bras où se formait l'étreinte d'une foi d'un regard désirant retenir chaque instant il partait de ces bras t'écartant reformant à plaisir une voix sans faiblir souriait loin de tes bras tu souriais



Présence de vivre



Derrière le mur de soleil
L'air tremble étranglé
De toi mort et de souvenir

Tu n'as pas possédé
La présence de rire

Le bas de ton visage était masqué



Prière



Rune en plein ciel enclose
L'ombre change que tu laissas s'écrit
Perdue parle sa pensée fragile
L'écume où s'allument ses cris
Aride étrange déjà
Avide sous le sable
Son visage de nacre envahi par l'instable



Rencontre



Soudain lasse une main efface le deuil
Grâce lendemain
Sur le seuil
Etreint espace s'écueille

Que lasse cette main toujours
A nos amours suspendus
Fasse incandescente une face déçue
Souriras tu ?

Blancheur du baiser
Passe une flamme sans regarder
Attachante comme effleurée
L'âme pense détachée

Souriras tu ?



Avènement



Un grand Roi est apparu sur la terre
Il a ce visage là
Raréfié
Une peau infime prête à être déchirée

Aucune agitation du geste ne pourrait l'atteindre
Il les éteindrait tous
Chacun d'entre eux
Qui ne font qu'affirmer son espace

Qui croît suspendu
Dans les coins d'ombres

Les ramifications grises en toile d'araignée
L'air étiolé qui s'effile entre vos doigts
A chaque instant, porosité
Chute délicate de l'absence



Soif



Il partira sur les routes
Les mains en l'air un pied devant
L'autre en arrière
On le trouvera d'or à midi
Une nuit
Asphyxié par la poussière des sentiers
La tête en un ruisseau longeant et roi
Le vent parlera violemment
En grandes rafales de lui






Ce brusque enfant de lumière
Il le garde avec lui
Entre les veines de son front il palpite

Entre les accidents

Les nuits accrochées
Le départ sanglant
Tel angle de désastre au plafond de la fête

Eclat tendre du provisoire



Vendredi



J'ai le regard inverse
Et la face tournée
Vers ces cocotiers des isles où papa partit un jour
J'y construis des murailles
Autour des fleuves sans arrêt
Je délimite mon visage
J'éparpille mon corps
Dans ces endroits d'ici bas
Où le temps ne passe pas
Faute de vents d'autres courants
La cabane au bois fleuri
Où les trains bleus jouent à cache-cache
Avec les rires et les folies
Des autres siècles en cartographe
chant des étoiles
espace pétillant du ciel tout ouvert
au passage des comètes
effrayant les perroquets blancs
Des îles naines où m'en allant
Ce soir j'y allais justement
Au revoir



Voile



Tel claquement d'or
Pour attendre se déploie
Vaste enfance abîme et vibre son corps
D'ange toujours par le nombre il luit
Par myriades lové contre moi dort
Lucide affalé aux murs froids, cale de douceur
Tel claquement d'or
Pour attendre se déploie
Car contenir l'éclatement d'espoir
Par un regard entraîné
Pour la mémoire immobile



Ronde de nuit



La porte est perlée, la porte est de fer perlé. Elle est perlée froide, ses gonds sont glacés. La surface en est de tôle, et moite.
Ainsi sont beaucoup de portes, le long de sa rue, le long de toutes les rues. Il y fait noir, il y fait noir et nuit pour celui-là qui y marche, qui y frappe.
Sous ses doigts de métal sonnent les battants. Ondes dans le noir. Ondes dans son nid. Grande Muraille...
Sous des doigts de métal, car il vit sa ronde en criant.



Hier, l'enfant des astres



On a pu l'apercevoir au coin de toutes les rues
Dans ces cafés de cristal de miroirs et de cuivre
Dans la nuit pétillante et les vapeurs dorées de l'alcool
Avide d'une gorgée d'enfance
La main accrochée au grillage ruisselant
Bouche levée, d'amour priant
Que le coeur n'éclate pas
Dans ses mains et toutes les parcelles éparses de son âme
Dansent,
Il court
Traverse des astres à l'ornière des routes



Nadir



Ajour
Mouvement d'âme
Larme de tulle

Le bruit rassurant de ta vie
bruissement rassurant de sa vie

Là, contagion de l'aube :
La règle du silence
Règne 

Royaume du jour 
ce jour 

Tu es l'homme aux manies de cristal
A l'empire miniature, allié
Fidèle allié
à l'étreinte irradiée

Tu es calme fixe
beau calme, cadence

Tu es l'homme à l'eau profonde
aux dents de pluie
L'homme aux mains dansantes

Un jour,
tout autre jour

Un jour, ce fut la guerre
Naguère, intensément

C'était l'âme de fer et l'équinoxe noire
Les cargaisons de sang

Une nuit : fêtes de haine
Et d'acier

Une nuit, l'être de pierre
Criait



Au bas des marches



Il dérive solide en ce jeu opaque
Où battent des anges noirs
Où battent des anges noirs

Ces corps souverains, soudain balbutiants
Dérivent solide en ce jeu opaque

Ses membres brouillés
Empreints de blancheurs
Battent de sa mort la suie, là :

Transparence solide en ce jeu opaque
Très bas mot de son coeur, au milieu

De ce jeu opaque, bat
Sa métamorphose selon ce lieu

Opaque
Ce translucide espace expiré



Refuge réfugié



Petit animal
Pauvre masse de terre
Dans un coin, oublié, de la pièce
Petit amas de gravats
Déjà cerné
De poussières
Les visiteurs entrent et sortent
Chaque levée
Chaque coucher du soleil
Apporte son lot de passages
Ils entrent
Ils sortent
Ils ne voient plus les marques de ta présence passée
Ils passent, au travers des barrages
Barricades, échafaudages
Plans étalés pour capter,
Pour dompter le temps d'une vie
Petit animal
Il t'aurait fallu trouver la trappe
Il aurait fallu t'amasser assez
Assez de tes cils, des tes marques, de tes doigts innombrables
Pour saisir
Pour peser
T'agripper au loquet, le garder fermé
Aux trombes, étanche
Aux masses d'eau
Puissantes qui frappaient
Frappaient
Tant de nuits de vacarme, tant de nuits
De noyé
A écoper
Passées à se calfeutrer
Du frôlement monstrueux de la pluie
Tant de nuits de calvaire passées
A s'enfouir, à fouir
De tes voix innombrables la pierre
L'effigie
Que tu sentais sourdre de la nuit
Que tu sentais mordre sans un cri



Le masque de fer



Ici il n'y a que mes mots
Il n'y a que démon qui transperce
Et l'aimant glacé du gouffre
Derrière la vitre propre

Car j'ai mon voyage en miroir
En laisse, à la traîne
En arrière de lui ma mort
En paquets de métal, en fil
De rasoir, en treillage

A prendre ou à laisser
En écrin de lacune
En lice :

Corsaires
Abordages
Etrange roman

Ici il n'y a que m'aimant
Il n'y a que des mots qui transpirent
Et l'élan figé du souffle
Derrière vos vies - cohortes

Attendre ou attiser
Relief des rivages
De fer

Miroir, miroir en otage
En arrière de lui, mort,
Mon otage de nuit, de grâce
Délaissée, à la traîne, où t'apprendre
A surgir

Tu dis
Et tu dis : « rives, ancrage... »

Même, d'ici, il y a que tu mens
Ou alors serre
Moi d'ici
Ou
Apprend à surgir
D'ici
Il y a que tu manques



Explorateur



Gel
Gel épars
Pans de gel
Seul dans l'antarctique
Seul en fond de cale
Se drapant de plis
De cachettes boréales
Aube
Aube pointe
Eau perçante
Eau menaçante
Tu es point
Point pensant
Toutes pensées pointées vers l'océan
Tu es fils de haut lignage, de haute mer
Ascendante, descendant
En guenilles glacées, douces au toucher
Dans les craquements, lové,
Dans les cris plats de l'écorchée,
La banquise, à blanc
Saignée



Oblitéré



Faute de me voir pour m'écrire
Tu as laissé un peu de ta
Salive au dos du timbre-poste
Maintenant il n'en reste plus
De traces sinon ce visage
Timbré



Saisir



Disparate disparue
J'ai laissé mon ombre en quarantaine
Elle m'attend au port
On la trouve
Dans la retombée lente des vagues
La fuite des pas
Le grain du sable
Cette âme n'a pas de regard pour guetter
Pas de mains pour compter
Sur mon arrivée
Pas de bras pour étreindre
De celui-là qui est attendu
Le retour attendu
Pas de bouche pour goûter
Le grain d'une peau
Humide et salée
Cette âme est toute écume
Tente d'étreindre l'espace
Tentative d'entraver le temps
Toute recommencement
Toute attente bue
Toute substance
Projetée
En avant
Cette âme a maille lâche
A partir, avec le temps
Le défilement
Cette âme est toute toile
Etendue, disparate
Sur le vent



Proie



Jeu qui nous vide
Geôle de nos vies
Terrain dallé
De plomb d'avance
A face perdu
A contre terre
Contre tout cède terreur
Elan plombé traqué
Elan
Lancer contre-attaque
Lancé, sueur de fuite
Bras entravés, courir
Brame dernier, courir
Creuser le cercle
La couronne du feu
Le terrier du jeu



Sui Generis



Quant à moi je ne peux pas
Accolé aux mots comme je suis
A mon monde solide
Monde solive qui supporte l'appareil
A mordre la vie
L'eau à la bouche je contemple ma part d'infini
Qui est part de nuit et m'étaye
Qui est soutien de ma mine et détient
Le lieu de mon or
Mais j'ai langue lovée au corps de suie qui me suit
Qui m'éteint
Qui m'étreint de sa matière
Ce corps me suit et m'amenuise
De son âcre et soyeuse manière
Ce corps me perd
Par ses empires souterrains
Il est part de nuit et m'étaye
Soutien de ma mine il détient
Le lieu de mon or



Victoire



A grande eau
A grande ourse
Je dédie ma course à l'étoile
A la star en tribune
O moment d'arrivée !
Temps retrouvé
Temps attendu
Photographie de l'instant
Fraîcheur astrale du moment
Où ma victoire sera célébrée
Saluée
Huée
Par des flots de haine



Arche percée



On pourrait même marcher
A l'envers où
Tel passé
Se tient le moment
De détente où
S'ouvre l'arc
Se livrent les liens
S'offre le geste
L'arc où
Se retrouvent nos mains



Rapport sur l'état de l'ombre



Plaies, triste Sire !
Je vous envoie mes géographies de l'ombre
Mon économie de lumière
En manteaux de peaux d'arlequins
On peuple une vie cachée
On contemple
Les passages de hordes désordonnés
Les débordements du sang
Puis : villes vides
Ravages
On bouture en rêve nos lambeaux
Pans de paysages couturés
Bouquets d'harmonie
Ceux qu'il faut bien nommer d'artifices
Ces mises en germe se font le soir
A la lumière des charniers
Elle descend jusque dans nos caves
Par de délicates précautions
Nos mains sont guidées car
Nous composons pour nos enfants les partitions
Pour leurs danses de demain
Nos lustres enfouis seront leurs siècles
Nos luttes entamées seront leur seule
Part de faim



Protection



Garde moi
Ami qui ne me connaît pas
Qui ne m'a pas reconnu
Ne me trahira pas
Garde pour moi les contours
Fermes et définitifs
De tes bras
Garde la douceur de mon sang
Le flot de mes veines
Garde mes muscles tremblants
Par les remparts de tes lèvres
Ta pupille d'argent, garde
La chaleur de ma voix, serre
Par tes cernes de fer
Mes pieds
Ils ne touchent plus terre
Tu m'as pris, de la cendre
Tu l'as faite lumière, et
Les paumes vides tu viens à moi
La tête vide
Mais l'esprit mordant 
La marque de tes dents sera nette dans mon coeur



Conspiration



Ferme tes yeux d'étincelle
Il pleut des nuits sans fonds
Il pleut des nuits de sel
Tes étoiles sont
Tes étals sont froissées
Dans l'espace de ton nom
Tes paysages sont
Tes étalages sont démis
Dans une cale immense ils se sont réunis
Dans une cave obscure ils se sont assemblés
Aux cristaux de la haine ils ont fourbi leurs âmes
Aux suppôts de la haine ils ont fourni des armes
Leur victoire est sûre
L'éclat dur de leurs voix frappait
L'éclat dur de leurs voix clamait l'accroissement
De leur domaine futur



Fer sur face



ils disparaissent si
si vite et leur peau est comme
blanche comme farine, fine
si fine et les doigts qui frôlent
cette surface seule qui reste
face seule qui reste, restent
seuls amassés quelques grains
pour toute faible forme
pour toute chaude et calme peau
pour tendre recoin
où tendre la main



Tableau, à midi



il boit son lait sans pain
il prend son lit comme il se fait
il a une ombre à sa porte
une pierre dans sa main

le temps qui roule est sans saveur
sa vie d'homme sans honneur
sans reflets, ne sent plus rien
il se défait quand on le touche
une ombre est couchée dans sa main

il boit sa mousse sans fumer
il garde sa flamme pour demain
une ombre danse sur sa joue
il n'ouvrira pas l'autre main







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